Vous n'êtes pas le seul sur votre marché ? Gagner et garder des clients devient compliqué ?
La compétition est rude, votre marché est menacé... Vous voudriez transformer ces menaces en avantages concurrentiels et garder un œil sur vos rivaux.
Ne vous laissez pas surprendre
ACTUALITE : quelques chiffres
Aujourd'hui, moins de 30 % des TPE-PME ont mis en place un dispositif de veille. "Nous constatons en effet que la veille intéresse davantage les grosses entreprises, car elles disposent de budgets plus conséquents. Nous sommes loin derrière les entreprises américaines, pour lesquelles la veille est le premier investissement budgétisé dans le plan de communication", analyse Lina Poizeau, directrice du pôle conseil de Médiaveille.
Grâce à la mondialisation et à Internet, le nombre de concurrents pour un même secteur augmente de jour en jour, et surtout, ils viennent de là où on ne les attend pas. Les exemples sont nombreux : la voiture autonome de Google qui, à son lancement en 2010, amusait beaucoup les services d'innovations des grandes entreprises automobiles avant qu'elles ne se lancent dans le même projet, les Uber et autres Airbnb qui ont pratiquement détrôné les acteurs traditionnels des secteurs du transport et de l'hôtellerie… (lenouveleconomiste.fr)
Bien s'informer c'est agir vite
L'intelligence économique c'est le fait de trouver des informations ouvertes à tous, qui concernent le marché, les clients et de les utiliser à votre avantage pour vous démarquez et prendre de l'avance sur vos rivaux.On entre dans la veille concurrentielle quand un nouveau rival vient s'implanter dans votre secteur d'activité et que vous cherchez des solutions pour rester compétitif en exploitant des données relatives à ce concurrent.
Cependant, il faut travailler à partir d'informations "blanches" c'est-à-dire en libre accès. "Le rapport Martre, dès 1994, est très clair à ce sujet : on cherche à capter et utiliser l'information dite ouverte, c'est-à-dire accessible à tous, et la veille ne fait qu'alimenter le processus", explique Christophe Deschamps, consultant formateur en veille économique et fondateur du blog Outilsfroids.net. (lenouveleconomiste.fr)
Toutefois, dans certains cas, l'information peut aussi être "grise ", c'est lorsque la frontière entre le public et le privé est légèrement plus floue. Nous sommes dans cette situation quand la source de l'information est laborieuse à trouver, quand l'information elle-même est difficile d'accès et donc n'a visiblement pas vocation à tomber intégralement dans le domaine public. Par exemple, un salarié qui posterait une photo de son bureau sur un réseau social pourrait diffuser une information grise : si sur la photo, l'ordinateur est allumé et ouvert sur un dossier, il suffit d'un zoom pour pouvoir avoir accès à certaines informations importantes qui n'auraient pas dû être visibles.
Enfin, l'information dite " noire " a été dérobée par des procédés déloyaux et illégaux, c'est le cas avec les vols de documents, les hackings de réseaux informatiques… D'où l'importance d'une protection accrue de vos informations. Seulement, très peu d'entreprises prennent la peine d'allouer un budget à cette protection de données, par exemple dans les très petites entreprises (TPE), 71% d'entre elles n'ont aucune protection particulière de leur information.